Soirée

Arisa marchait, en direction de son baito. Ses pas claquaient sur le sol d'un trotoir désertée à cause de la chaleur. En cette journée, la chaleur était telle qu'Arisa comprenait ce que ressentait un poulet cuit à la broche. Mais la vaillante yankee marchait quand même, aussi imperturbable dans sa quête que l'iceberg qui avait détruit le Titanic.

Le petit café où elle travaillait était un endroit sympathique empli de bon sentiment . Lorsqu'on ouvrait la porte, un joyeux "Tling tling" retentissait et tous le monde se retournait vers vous. Mais leurs expressions n'étaient jamais emplie de colère. Le café était un endroit paisible et les regards qu'on vous jetait : toujours amicales. L'ex-yankee sourit à un client qu'elle connaissait bien. C'était un habitué , un pauvre homme qui n'avait plus de famille et pour qui Arisa était la preuve que la joie pouvait toujours exister. En effet l'homme l'avait connue à son époque de yankee et avait été agréablement surprit en la voyant travailler ici.

La blonde s'octroya quelques instants pour profiter de l'entrée. Les regards s'étaient détourné d'elle et elle pouvait donc regarder le café à sa guise , du moment que le chef ne la pinçait pas. C'était un café dont le bois était le principal matériaux. Les tables étaient en bois verni presque doré, le bar était en bois sombre et les chaises en bois marrons chocolat. Le parquet était beige et donnait l'impression de marchait dans de la créme glacée. Il était dure mais agréable . Froid .

La lycéenne se dirigea vers les vestiaires prévue pour les employés. Elle posa son sac de cour set enfila son tablier. Ensuite elle se dirigea vers une glace posée au fond et attacha ses cheveux. Voila elle était préte. Mais pourquoi cette sensation de tristesse qu'elle ressentait comme un souvenir de douleur physique ? Pourquoi cette impression que , aujourd'hui elle ne sourirait pas de la même façon ?

L'ex-yankee se détacha de son reflet et parti dans la cuisine. Elle salua ses colègues et alla directement à son poste qui était cette aprés-midi-là, le bar. Elle s'accouda au bois sombre et pencha sa tête du côté droit, l'air pensif. Il faisait décidemment trop chaud aujourd'hui. Le bruit de la climatisation faisait plus de bien que l'objet lui-même. Au moi Arisa savait que quelqu'un luttait contre son était flagada.

Quelqu'un vint commander. Comme d'habitude la blonde sourit, la blonde nota et la blonde alla passer commande à la cuisine. Comme d'habitude, le chef hurla, les cuisiniers tremblèrent et la commande arriva. Et enfin comme d'habitude Arisa sourit, accepta le plateau et revint au bar. Elle servit et se raccouda.La porte du café s'ouvrit, elle ne le vit même pas...

[oula brusque poussée d'inspi j'avais besoin de me provuer que je pouvais écrire quelque chose qui n'était pas fade lol]

C'est pas léger que Hatori se déplacait sur le trottoir un peu déserté. Il faisait bien trop chaud et les personnes encore un peu seines d'esprit n'avaient pas pris le risque de sortir par un soleil aussi caniculaire. Elles étaient restées chez elle, recherchant un coin d'ombre et de fraicheur bienvenue.

Mais lui, il ne savait pas vraiment où il allait. Il laissait ses pas le guider à travers les rues et les ruelles étouffantes. Tête baissée, il ne prenait meme pas la peine de regarder devant lui pour chercher une éventuelle destination. Il était perdu dans ses pensées.

" Bon bah .. salut à demain p'etre !"

Hatori sentit qu'un le heurta vivement et il leva la tête pour voir de qui il s'agissait

" Oh pardon ... Je vous ai pas vu !

" C'est pas grave"

L'homme rondouillard qui l'avait bousculé sortait apparement d'un café. Hatori regarda la devanture de la boutique puis il hésita un instant. Après tout, personne ne l'attendait au Manoir et il commençait vraiment à ressentir les effets néfastes de la chaleur. Un rafraichissement lui ferait du bien

Il pénétra dans le café et dut immédiatement avouer que l'interieur était sympathique d'aspect. Un peu initmiste même ... Son regard fit le tour des lieux et puis il se dirigea vers une petite table isolée près de la fenêtre où il s'installa.

" J'peux prendre votre co... "

Hatori leva la tête vers la serveuse qui venait d'arriver et se figea lorsqu'il la reconnut. Cette jeunne fille n'était autre que l'amie de Tohru qui déjeuné en sa compagnie dans les jardins du lycée lors qu'l c'était rendu là bas ( et bien malgré lui ) avec Akito.

Apparement, elle l'avait reconnu vu la façon avec laquelle elle venait de stoper nette sa phrase.

"Voilà qui est assez inatendu je dois avouer ..."

Elle reprit avec professionnaliste sans rien laisser paraitre.

" Pardon. Puis-je prendre votre commande ?"

" Vous pouvez ... Je prenderai quelque chose de frais, sans alcool et légérement gazeux. Pour le reste, servez moi ce que vous voulez, Mademoiselle-l'Amie-de-Tohru..."

" Arisa Uotani et vu l'endroit pour vous servir monsieur-j'accompagne-le-chef-super-bizarre"

Hatori ne put s'empecher de lui sourire avant que .. Arisa... ne lui tourne le dos pour préparer sa commande surprise.

Le chef-super-bizarre.. Si Akito entendait ca il serait fou de rare ! Hotori n'osait même pas imaginer ce qu'il auait pu faire comme chambardement dans un endroits comme celui-ci...

Après quelques rapides minutes, la jeune femme réapparut et posa un verre de limonade sur la table

" Ca vous convient ?

- Oui, c'est parfait !"

Hatori la vit lui sourire puis elle se retourna pour éternuer

" Saleté de pollen de mes deux !"

A nouveau Hatori ne put empecher ses lèvres de s'étirer en un sourire discret. Le moins que l'on puisse dire c'est que cette jeune femme avait un franc- parlé bien à elle !

Arisa s'éclipsa dans une pièce annexe pour réaparaitre affublé d'un masque anti-poussière assez disgracieux...

Hatori hésita un instant puis il pris son verre de limonade et s'avança vers le comptoir pour aller à la rencontre d'Arisa

" Vous êtes allergique au pollen ? Vous vous traitez ?"

" Vous êtes allergique au pollen ? Vous vous traitez ?"

Arisa tourna la tête vers l'homme . Elle ne put s'empécher de sourire avant de répondre, détournant subitement les yeux.

" Oué j'suis allergique mais non je peux pas me traiter."

* Merde j'éspére qu'il est pas médecin sa serait pas de pot ! *

L'ex-yankee n'était pas fière. Si il poussait l'interrogatoire, il découvrirait sûrement qu'elle avait eu un passé pas très net . La lycéenne soupira en repensant à toutes les énormes bétises qu'elle avait put faire

Soudain, la jeune femme se retourna vers lui et, pointant un index désaprobateur, elle dit, un rictus collé aux lèvres.

" Vous avez même pas dit vot' nom vous ! C'est pas juste si je vous appelle toujours monsieur-qui-accompagnait-le-chef-super-bizzarre"

Les habitués sourirent, connaissant par coeur la jeune serveuse énergique du comptoir. Ils l'avaient appellée la "folle jeunesse" et s'amusait toujours de la voir discuter avec des clients.

[je vais manger totoriii a tout à l'heure]

" Oué j'suis allergique mais non je peux pas me traiter."

Hatori fronça les sourcils un instant. Elle ne " peut" pas se soigner ? Pour les problèmes d'incompatibilités médicamenteuses ? Ou ... Problèmes financiers... Médecin, pharmacie, tout ça, ca coute de l'argent et ce n'est pas forécement pris en charge par une couverture sociale dans ce pays. Est ce la raison pour laquelle elle ne "pouvait" pas se soigner ?

C'était délicat de poser ce genre de question à une parfaite inconnue. Il ne pouvait quand meme pas lui faire subir un interrogatoire médico-social alors que c'était une parfaite inconnue. Mais quand même... Le rhume des foins n'est pas quelque chose d'agréable. Et si il venait à empirer, il pouvait facilement conduire à des bronchites chronicles, asthme et autres maladie respiratoire.

" Vous avez même pas dit vot' nom vous ! C'est pas juste si je vous appelle toujours monsieur-qui-accompagnait-le-chef-super-bizzarre


- Vous avez raison, je ne me suis pas présenté. Désolé. Je m'apelle Hatori Sôma, je suis le médecin de la famille Sôma"

Hatori bu une gorgée de limonade feignant de n'avoir pas vu la mine apparement déconfite de Arisa. Mais... C'était une amie de Tohru et il ne pouvait pas la laisser comme ca...

" Vous devriez vous soigner Arisa. Je suis sérieux, laisser trainer une telle...saleté ca pourrait facilement dégénéré. Surtout si, comme je le pense, vous trainez ca depuis des années "

[ bon appétit ma Chérie ]

[marciiii j'ai bien mangé ^^]

- Vous avez raison, je ne me suis pas présenté. Désolé. Je m'apelle Hatori Sôma, je suis le médecin de la famille Sôma"

* C'est bien ma veine -_-*

La blonde sourit et posa sa main sur le comptoir, battant le rythme d'une chanson imaginaire contre le bois verni . Finalement, pendant qu'Hatori buvait une gorgée de sa boisson, elle se dirigea vers la cuisine et interpella un ami à elle. Elle lui demanda une limonade qui ne tarda pas à venir. L'ex-yankee revint alors en face d'Hatori, commençant elle aussi à boire l'eau gazeuse.

" Vous devriez vous soigner Arisa. Je suis sérieux, laisser trainer une telle...saleté ca pourrait facilement dégénéré. Surtout si, comme je le pense, vous trainez ca depuis des années "

La jeune femme rit jaune avant de se passer une main dans la nuque. Elle eut un air géné alors qu'elle répondait.

" Les médicament sa marche plus avec moi "

Elle se sentait tellement idiote, tellement génée... Arisa but une deuxième gorgée de sa boisson, une méche de ses cheveux tombant devant l'un de ses yeux. une paire d'iris, qu'elle tourna inconsciemment vers la porte. Elle l'imaginait, ouvrant cette porte avec son air étourdi, s'avançant vers elle. mais pas avec son sourire triste. Le sourire qu'il lui avait fait juste avant de...

La blonde passa sa main sur ses lèvres qu'il n'avait pas touchée, et se remit à boire.

" Les médicament sa marche plus avec moi

- C'est sure ce mensonge ?"

Arisa parut génée et elle tourna le regard vers la porte d'entrée du café. Machinalement, s'entendant à voir arriver un nouveau client, Hatori l'imita mais à sa grande surprise il n'y avait personne...

Il reporta alors son attention sur la demoiselle et l'imita en buvant une nouvelle gorgée de limonades.

Peut être allait-il trop loin ... Arisa n'avait peut etre pas envie d'etre soigné et elle n'avait peut etre pas non plus envie de son aide. Mais c'était l'habitude professionnel ... Après tout, qui était-il pour forcer telle ou telle personne à se soigner ? Il n'était rien ... Akito le lui répétait assez souvent non ? Qu'il n'était rien d'autre que son jouet, son appartenance à elle et à elle seule ...

Hatori ferma les yeux pour penser à autres choses. Puis il encra son regard dans celui de la serveuse. Elle avait l'air un peu triste.

Finallement, Hatori mis de coté ses bonnes pensées et tenta le tout pour le tout

" Si votre état de santé empire, vous pouvez etre sérieusement malade et est ce que vous avez pensé à Tohru ? Elle serait triste de voir son amie affaiblie par une maladie grave qu'elle aurait pu éviter si toutefois, vous vous seriez correctement soigné ... "

- C'est sure ce mensonge ?"[color]

Arisa regarda Hatori. Mais mince il voulait absolument qu'elle lui raconte toutes ses années de conneries peut-être ? Elle serra le poing et répondit, peut-être plus séchement qu'elle ne l'aurait voulu

[color=red]" je sais très bien qui je suis. Je sais aussi que j'ai avalé tellement de médoc bizarre dans ma vie que maintenant je peux plus me soigner voila content ?"

Puis elle ferma les yeux . Elle inspira longuement et expira. Voila elle allait mieux. Elle sirota une gorgée de limonade et reposa son attention sur la salle, éspérant presque que quelqu'un vienne commander. Pas qu'elle aimait pas discuter avec hatori mais qu'il insiste comme cela la rendait malade.

" Si votre état de santé empire, vous pouvez etre sérieusement malade et est ce que vous avez pensé à Tohru ? Elle serait triste de voir son amie affaiblie par une maladie grave qu'elle aurait pu éviter si toutefois, vous vous seriez correctement soigné ... "

Elle ne deigna même pas regarder Hatori pour répondre.

" Elle connait tout de moi et donc elle sait que je ne peux pas ."

Elle se passa une mai nsur le front, essuyant les quelques gouttes de sueur qui s'était matérialisée. La blonde jeta un rapide coup d'oei le nbiais au médecin, avant de soupirer .

" Très bien... Comme vous les sentez, vous êtes libres après tout"

Hatori savait qu'il avait dépassé les limites autorisées. Pourtant, quelque chose l'avait interpellé dans les propos assez secs de Arisa. Elle prétendait avoir avalé une quantité impressionnante de medicaments bizarres ... I fallait etre barge pour faire un truc pareil !Mais il se priva bien de dire ce qu'il en pensait

Au lieu de ca, il se contenta de boire sa limonade doucement en essayant de faire le vide dans son esprit ce qui, a l'heure actuelle n'était pas chose facile

Finallement, il essaya d'orienter la discussion vers une pente moins hasardeuse

" Vous connaissez Tohru depuis longtemps ?"

" Je qu'elle habite chez Shiguré"

Hatori regarda son verre de limonade et constata que ce dernier était vide. Tant pis, après tout il faisait une température tout a fait agréable dans le café.

Il repensa à ce qui s'était passé au lycée avec Akito. Arisa avait du le prendre pour quelqu'un de nuisible, elle avait du croire qu'il était comme Akito alors que pourtant, tous les opposait

" Vous savez, je suis désolé pour ce qui s'est passé avec Akito. J'aurai vraiment préféré éviter ca."

" Je qu'elle habite chez Shiguré"

Une veine pulsa au niveux de la tempe d'Arisa. Elle serra son poing et dit.

" Cet écrivaillon de roman fleur bleu ..."

Puis elle se mit à rire. L'ex-yankee finit sa limonade et mit son verre sous le comptoir à l'endroit habituel. Elle repensait à la fois où elle était venu chez Shiguré pour voir si la maison convenait. Elle ferait bien une partie de Grand clodo avec ce mec...

" Vous savez, je suis désolé pour ce qui s'est passé avec Akito. J'aurai vraiment préféré éviter ca."

Arisa grogna, un peu à la manière de kyo quand il est inquiet. Elle ouvrit la bouche, la referma, et finalement se lança.

" Je suis sure que ce mec veut faire quelque chose à Tohru. Et je laisserais jamais passer sa ! Tohru compte trop pour moi pour que je laisse sa comme sa !"

Elle posa son regard énervé sur la porte des cuisines. Sa rencontre avec le chef de famille l'avait réellement troublé. Son sang d'ex-yankee ne mentait pas !

" Je suis sure que ce mec veut faire quelque chose à Tohru. Et je laisserais jamais passer sa ! Tohru compte trop pour moi pour que je laisse sa comme sa !"

Là ... elle n'a pas tout a fait tors.Il est évident que si Akito a autorisé Tohru à vivre chez Shigure ce n'est pas pour rien. Akito n'est pas du genre à faire dans le sociale et en temps normal, elle n'aurai jamais accepté que quiconque ( et encore moins une fille ) habite chez Shiguré. Surtout chez lui ....

Cependant Hatori croisa les bras sur le comptoir et pris une mine plus que sérieuse

" Parce que vous croyez que nous laisserions faire quoique ce soit à Tohru. C'est sous estimer les membres de notre famille. Tohru compte beaucoup pour bon nombre d'entre nous"

Puis il lui sourit un peu pour essayer d'apaiser les craintes d'Arisa

" C'est vrai que vous avez beaucoup intervenu quand il l'a quasiment scotchée sur place ! J'avoue moi j'ai rien fait non plus mais je pigeais pas sa m'énervait ! "

Non ... C'est vrai qu'il n'était pas intervenu mais uniquement parce qu'il savait que toute résistance vis à vis d'Akito ne ferait qu'accroitre sa colère. Colère qu'il finirait fataemet par abatre contre Tohru.

Ces quelques mots que venait de prononcer la serveuse lui faisaient mal. IL avait l'impression d'avoir recu un coin de poing en plein visage. De quel droit se permettait elle de juger son attitude lui qui avait fait tout ce qu'il pouvait pour limiter les dégats. De quel droit se permettait elle de dire ce qu'il devait faire ou non pour protéger Tohru. Elle ne connaissait ni leur secret, si Akito... Sans quoi, elle aurait vite comprit que la situation n'était pas aussi facile qu'elle paraissait l'être

Hatori inspira et essaya de passer outre ses remarques acerbes qui lui faisait prendre conscience de sa complète inutilité ... Mais elle avait raison et c'était a qu'il n'arrivait pas à digerer. Il ne supportait pas l'idée de ne pas réussir à tenir tête à Akito, de céder toujours à ses colères dévastatrices.

" Pardon. je suis méchante à dire sa alors que je connais rien de votre famille"

" En effet, vous ne connaissez rien ! "

Hatori fronça les yeux et soupira bruyament

" Excusez moi ..."

Le médecin essaya de se calmer un peu. Cela faisait des années qu'il ne s'était pas réellement mis en colère et il en avait oublié comme cela pouvait faire du bien de tout lacher.

" Vous savez, Tohru, c'est comme si elle m'avait sauvé la vie... "

" Oui ... Nous aussi c'est ce qu'on se dit souvent : que chaque jour, elle nous sauve un petit peu par sa gentillesse, ses sourires, son réconfort, sa présence..."

Hatori s'accouda au comptoir bien conscient de l'impolitesse que cela représentait mais il n'en avait que faire

" Vous voulez bien me racontrer votre histoire ? Pourquoi vous a telle sauvé la vie ?"

" En effet, vous ne connaissez rien ! "
" Excusez moi ..."

Arisa leva les deux mains, signe qu'elle était tout à fait consciente d'avoir poussé le bouchon un peu trop loin. Eh oui même si on ne s'appelle pas Maurice on peut embéter le monde

" Vous avez le droit de vous mettre en colère ! Regardez moi j'hésite pas ! Alors n'hésitez pas vous non plus. Sinon vous allez gonfler comme un ballon et finir par exploser !"

La blonde se mit à rire, pensant que Tohru aurait trouver une phrase beaucoup plus philosophique. pourtant, c'était bien Kyoko qui avait dit sa à Arisa lorsque celle-ci lui avait expliquer qu'elle ne voulait plus se mettre en colère contre les gens. Kyoko Honda... Arisa lui devait tout. Et plus que sa , elle lui devait tohru...

" Oui ... Nous aussi c'est ce qu'on se dit souvent : que chaque jour, elle nous sauve un petit peu par sa gentillesse, ses sourires, son réconfort, sa présence..."

Arisa approuva de la tête. Finalement, tout ce petit monde lisait dans le caractère de Tohru comme dans un livre ouvert. Sauf qu'il y avait, ce sentiment, cette période,les efforts qu'elle avait fait ...

" Vous voulez bien me racontrer votre histoire ? Pourquoi vous a telle sauvé la vie ?"

Arisa s'installa plus confortablement et commença à parler, ne regardant jamais Hatori, honteuse d'elle-même.

" Ma mère est parti, j'avais à peine cinq ans. Elle a laissé derrière elle un homme alcoolique qui n'assumait pas sa fonction de père. Je suis devenue méchante, cruelle, consciente qu'il était plus facile de mordre que de parler. Et très vite je suis entrée dans un groupe de petit marginaux. Au début c'était pas bien méchant on se battait entre nous. Mais je suis devenu une parfaite petite idiote. J'ai fait pleins de choses très graves. j'ai été à l'origine d'un grave incendit, j'ai failli tuer des gens et... me faire tuer. J'ai avalé des médicaments douteux et de toutes sortes, essayant de fuir ma tristesse que je n'entrevoyait même pas. Et j'admirais quelqu'un. J'admirais " la grande kyoko de la voie circulaire numéro 7" . C'était une grande bastonneuse qui battait même des mecs ! Et un jour, on m'a dit qu'elle habitait juste à côté de chez moi et que sa fille venait dans mon collège. Evidemment je suis allée voir sa . Et j'ai rencontré tohru. Au début , elle et sa mère, je les ai insultée, ne comprenant pas comment elles pouvaient être comme sa , aussi proche. Et là kyoko m'a dit " J'ai simplement arrété de faire semblant d'être quelqu'un d'autre."

Arisa soupira. Maintenant, comme elle comprenait les paroles de la mère de tohru. Comme elle les sentait pénétrer son coeur pour ne faire qu'un avec ses propres pensées.

" Et un jour, je me suis rendue compte que je les enviait. J'aurais voulue moi aussi vivre des moments comme sa avec mon père. Et j'étais extrémement triste. J'ai commencé à cotoyer Tohru de plus en plus. Et je me sentais de mieux en mieux dans cette atmosphère . Kyoko était très gentille avec moi et Tohru m'avait déjà presque adoptée comme meilleure amie ."

Elle se mit à rire, pensant à toutes les choses que Tohru avait dit et qui avait touchée le coeur de la loubarde.Sauf que maintenant , elle devait raconter...sa , "ce jour-là". Sa voix se fit hésitante et ne fit que murmurer de façons à ce que seul hatori entende

" Je sais pas si je fais bien de vous racontez sa. Je vous connais même pas et même Tohru ne connait pas la suite. Finalement, j'ai voulue quitter mon groupe. ils n'ont pas vraiment accepté et m'ont tabassé presque à mort. Et.. Kyoko est venue me sauver. Je n'étais pourtant rien pour elle... mais elle m'a sauvée moi, une gamine idiote qui n'était rien pour elle. Et sur son dos, alors qu'elle m'aménait chez elle, j'ai réalisée que j'étais une idiote, une parfaite idiote.Et elle, encore une fois elle m'a redonnée confiance "

Voila, Arisa ne raconterait pas plus. Elle ne pourrait pas raconter plus. Les mots de Kyoko était gravés en elle et elle les chérissait. Et plus que tout, elle adorait Tohru. tohru qui lu iavait offert cette amitié qu'elle avait tellement desespéré d'avoir. Elle tiendrait toujours la promesse qu'elles s'étaient faite, elle , Saki et Tohru, devant la tombe de kyoko.

* j'arrive pas à croire, qu'elle est partie... C'est fou, c'est trop dur. En fait, je réalise que Kyoko, a été comme une mère adoptive pour moi. C'est grâce à elle et à tohru que je suis là aujourd'hui et que je travaille pour mon père...*

l'ex-yankee ne regardait toujorus pas son interlocuteur, génée , honteuse.

[fiouuu XD]

[ hé bah dis donc ca c'est du message ! ]

" Vous avez le droit de vous mettre en colère ! Regardez moi j'hésite pas ! Alors n'hésitez pas vous non plus. Sinon vous allez gonfler comme un ballon et finir par exploser !"

Oui... Peut etre qu'elle avait raison. Mais cela lui était impossible. Il se devait de la canaliser, de l'enfuir au plus profond de lui. Il avait toujours été comme ça. Certaines choses sont immuables et cela en faisait certainement partie.

Silencieux, Hatori avait écouté l'histoire de la demoiselle. Il pensa qu'elle n'avait pas eut une vie facile elle non plus et qu'en effet, Tohru avait tou illuminé comme à son habitude par sa simple présence. Il fut aussi quelque peu surprit d'apprendre que sa mère était en fait une ex-yankee. Pourtant, Tohru parlait très souvent de sa mère mais jamais il n'aurait soupçonné un tel passé chez elle.

Arisa paraissait honteuse. Elle fuyait son regard, cherchant une sorte de porte de secours pour éviter d'affrontrer celui d'Hatori. Avait elle de son passé ? De ses actes ? Biensure, il n'y a pas de quoi se réjouir à être une ancienne loubarde mais le principale n'était il pas qu'elle avait réussi à revenir dans le droit chemin ?

" Je sais pas si je fais bien de vous racontez sa. Je vous connais même pas et même Tohru ne connait pas la suite. Finalement, j'ai voulue quitter mon groupe. ils n'ont pas vraiment accepté et m'ont tabassé presque à mort. Et.. Kyoko est venue me sauver. Je n'étais pourtant rien pour elle... mais elle m'a sauvée moi, une gamine idiote qui n'était rien pour elle. Et sur son dos, alors qu'elle m'aménait chez elle, j'ai réalisée que j'étais une idiote, une parfaite idiote.Et elle, encore une fois elle m'a redonnée confiance "

"Personnellement et bien que je ne vous connaisse pas vraiment, je ne suispas du tout d'accord avec vous."

Hatori regarda la jeune femme et il lui adressa un sourire pour la mettre en confiance

" Vous n'êtes pas une parfaite idiote ! L'idiotie aurait été de continuer à ruiner votre vie dans ses gangs aux pratiques douteuses. Mais vous avez eut le courage de vous rebeller et de choisir un autre mode de vie. Cela représente beaucoup de courage. Vous saviez que l'on vous passerez à tabac et pourtant, vous avez pris le risque d'abandonner votre vie marginale. C'est de loin la décision la moins idiote que je connaisse !"

Hatori baissa la tête et machinalement il frotta son oeil blessé dissimulé par une mèche de cheveux. Il ne voyait presque plus de son oeil gauche et ce denier avait tendance à se fatiguer nettement plus vite que son homologue de droite.
Hatori repensa à tout ca : sa demande en mariage, les cris d'Akito, la douleur cuisante, les pleurs de Kana, l'intervention de Shiguré.... A ce moment là, il aurait du la protéger. Quitte a subir en retour le courou d'Akito, il aurait du éviter cette recontre et ses conséquences désastreuses.

" Vous allez bien ? Que vous êtes-vous fait à l'oeil ?"

Hatori était un peu surpris par la question. Il ne savait pas quoi y répondre. Il n'avait pas vraiment envie de lui raconter son histoire mais il trouvait cela très égoiste de ca part. Après tout, Arisa avai joué franc jeu avec lui en lui confiant son passé douloureux. Hatori devait il en faire autant ?

A son tour il prit soin d'éviter le regard de la demoiselle, et il s'empara de la touillette qui était dans son verre. Il commença alors à triturer avec la pauvre rondelle de citron qui n'avait rien demandé à personne.

"Je vais bien merci. En fait, je ne vois presque plus de cet oeil et quelque fois, avec la fatigue, il me brule un peu."

Il n'attendit pas que Arisa pause la question. Parce que de toute façon, il savait qu'elle viendrait à la lui poser, cette fameuse question : " que vous est -il arrivé ?"

"Ca remonte à plusieurs années déjà. Akito était très faché parce que j'étais venu lui demander l'autorisation de me marier avec ma fiancée de l'époque. Je savais très bien que ca se passerait mal, je connais Akito par coeur. Mais on avait très envie d'une vie plus engagé. On voulait fonder un foyer et une famille. Akito est quelqu'un de très exclusif, il ne partage pas les membres de sa famille si précieuse à ses yeux. Il s'est violament énervé et c'est à ce moment là qu'il m'a blessé à l'oeil. Après ca, plus rien n'a été comme avant. Ma fiancée est partie, je suis resté auprès d'Akito..."

Hatori repoussa son verre vide et soupira. Etrangement ca lui faisait du bien de parler de cette histoire avec une inconnue. Il ne se sentait pas jugé et il pouvait vider son sac sans le moindre remords. C'était assez réconfortant comme sentiment

" Le pire dans tout ça, c'est que je ne lui en veux même pas ... Je continue à le soigner et à le service du mieux que je peux."

La jeune femme grimaça en entendant qu'Hatori souffrait. Elle pouvait presquer toucher la douleur d'ici alors elle comprenait... Elle-même avait déjà eut mal à en crier de rage , mal autant à l'intérieur qu'à l'extérieur.

"Ca remonte à plusieurs années déjà. Akito était très faché parce que j'étais venu lui demander l'autorisation de me marier avec ma fiancée de l'époque. Je savais très bien que ca se passerait mal, je connais Akito par coeur. Mais on avait très envie d'une vie plus engagé. On voulait fonder un foyer et une famille. Akito est quelqu'un de très exclusif, il ne partage pas les membres de sa famille si précieuse à ses yeux. Il s'est violament énervé et c'est à ce moment là qu'il m'a blessé à l'oeil. Après ca, plus rien n'a été comme avant. Ma fiancée est partie, je suis resté auprès d'Akito..."

Arisa essaya de rester un minimum impassible. C'était une histoire très dur , très cruelle. Si son passé de loubarde pouvait passer comme triste alors le passé d'Hatori serait tragique. La jeune femme regarda ses mains. Finalement, n'étaient-ils pas pareil ? Amoureux mais sans jamais pouvoir voir les élus de leurs coeurs ?

" Le pire dans tout ça, c'est que je ne lui en veux même pas ... Je continue à le soigner et à le service du mieux que je peux."

La lycéenne sentait comme une sorte de noeud à l'estomac. Elle voulait crier, s'indigner contre cette vie gachée, mais elle ne put que dire.

" Mais comment vous faites ?"

Elle se reprit mais ses yeux étaient grand ouvert. Qui ne connaissait pas la tendance d'Arisa d'être emotionelle ?

"Merde mais c'est fou ! Comment on peut gacher une vie comme sa sans avoir aucun remord ? "

" Mais comment vous faites ?"
"Merde mais c'est fou ! Comment on peut gacher une vie comme sa sans avoir aucun remord ? "

Hatori lui adressa un sourire un peu triste.

" Ce n'est pas si difficile en fait. J'estime avoir eut droit à ma part de bonheur, je n'ai pas à me plaindre. Maintenant, c'est aux jeune d'avoir droit à la leur. Si Yuki, Kyo, Momiji et les autres arrivent à être aussi heureux que je l'ai été j'aurai l'impression de ne pas avoir fait tout ca pour rien. Enfin... Dit comme ca c'est peut etre étrange, vous devez de me prendre pour quelqu'un de désaxé..."

Hatori leva enfin la tête pour observer le visage d'Arisa. C'est vrai ce qu'il venait de dire. Il ne pensait pas etre le plus à plaindre des Douze. Comparé à Yuki ou encore pire, à Kyo, il avait eut la chance d'avoir un enfance relativement correcte suivit d'une période au paroxysme du bonheur. Alors non, il n'avait pas droit de se plaindre ...