Visite à Rinne

Après ce que le coup qu'Akito lui avait fait, Hatori voyait sa journée complétement gachée. Lui qui s'était pourtant promis de faire une multitude de choses devraient une fois encore reporter ses activités à plus tard

Pour l'heure, Il avait juste envie de se changer les idées. Il voulait partir loin de Manoir, loin de sa maison et surtout, surtout, loin d'elle... Akito... Tellement lunatique, tellement détestable lorsqu'elle le voulait. Tellement capricieuse et autoritaire aussi.

Il alluma une cigrarette qu'il porta a ses lévres et sortit du Manoir avec l'intention de se rendre chez Shiguré pour passer le temps et lui raconter ses derniers misères. Il fallait aussi le mettre au courrant de la rencontre entre le Dieu et de Rat afin que Shiguré puisse y faire face le soir même lorsqu'il reverrait Yuki.

Doucement, ses pas le conduire devant la maison de Kazuma, passage obligé entre le Manoir et la demeure de Shiguré. Il stoppa sa marche un instant, hésitant sur la conduite a tenir. Finallement, il écrasa le reste de sa cigarette avant de passer le portique de la maison dans l'intention de prendre des nouvelles de la faible santé de Rinne.

A première vue la maison était déserte. Il frappa à la porte et personne ne lui répondit. Il s'apprétait à faire demi tour losqu'il entendit un bruit provenir de l'arrière cours. Il s'y rendit et c'est là qu'il trouva la personne qu'il cherchait. Isuzu...

Apparement la jeune femme ne l'avait pas remarqué et il frappa contre un poteau en bois pour se faire annoncer

" Excuse moi, je ne te dérange pas trop ?"

Désormais Isuzu ne vivait plus chez Kagura mais avec Kazuma le maître et père adoptif de Kyo. Ce déménagement était bien mieux pour Rin, Kazuma est un homme vivant seul et de ce fait, elle n'a pas à supporter la bonne entente familiale qu'elle déteste tant.

Le maître étant parti pour régler quelques affaires, elle se retrouvait seule dans la maison. La journée était ensoleillée et promettait de le rester. Alors Rin n'avait aucune envie de rester enfermée tout ce temps en attendant le retour du maître.

Seulement, allant quelques temps dans l'arrière cour pour voir si la température était aussi agréable qu'elle paraissait l'être Isuzu s'y attarda un peu, s'asseyant sur un grosse pierre ronde et regardant le ciel et les nuages se déplacer. Elle pensait une fois de plus à Akito, cet homme cruel qui ne la supportait pas, elle se disait que lui devait savoir comment lever la malédiction mais le lui demander était une chose impossible.

Alors qu'elle était en pleine reflexion, un bruit se fit entendre, elle se retourna alors brusquemment vers un poteau de bois où se trouvait aussi Hatori, le médecin de la famille.

" Excuse moi, je ne te dérange pas trop ?"

Lui dit-il en la regardant. Elle n'appreciait pas vraiment Hatori même si elle ne le connaissait que peu. Elle le dévisagea quelques instants avant de lui répondre sèchement.

"Non... Qu'est ce que tu veux ?"

[Désolée pour le temps ^^ et désolée j'ai pris exemple sur toi pour la mise en forme]

[ Arrête de t'excuser tu es toute pardonnée ! ( on dirait Ritsu ^^ )]

"Non... Qu'est ce que tu veux ?"

" Rien de particulier. Je passais par là et voulez prendre de tes nouvelles"

Hatori s'avanca vers la jeune femme feignant de ne pas avoir entendu le ton sec sur lequel elle s'était adressé à lui. Il savait pertinament que Rinne ne l'appréciait pas. En fait Hatori pensait qu'elle n'avait rien de particulier contre lui mais elle détestait le corps médical dans sa généralité et comme il en faisait partie, il se voyait également rejeté par la jeune femme.

" Tu vas mieux ?"

Il s'avanca près d'elle et l'imita on s'asseya sur une grosse pierre à ras du sol. La position n'avait rien de confortable mais elle avait l'avantage de les mettre sur un pied d'égalité. De cette façon, Hatori de dominait pas Rinne de toute sa hauteur

[O_O" Ritsu, enfin je l'aime bien mais que dans le manga parce qu'il fait pas mal à tête à travers les pages]

" Rien de particulier. Je passais par là et voulez prendre de tes nouvelles"

Lui répondit directement Hatori en s'avançant vers elle, elle aurait eu envie de se lever et de reculer mais elle jugea que ce n'était pas la bonne solution, elle resta alors immobile, le regardant marcher.

"Du moment que tu ne m'osculte pas..."

Cette phrase qu'Isuzu venait de prononcer n'était pas aussi désagréable que la première. Elle craignait de devoir se faire osculter par le nouveau venu et était donc assez tendu en le voyant s'approcher.

" Tu vas mieux ?"

Puis il s'assit tout comme elle, elle ne comprennait d'ailleurs pas pourquoi il se comportait ainsi, était-ce de la pitié ? Elle n'en voulait pas. Elle le laissa s'assoir sans rien lui reprocher. Il était après tout le médecin d'Akito et donc proche de lui, en aucun cas elle voulait qu'il ne lui parle de son comportement insupportable. Elle avait bien trop peur de du chef de famille depuis les derniers évènements.

"Oui...mieux merci"

Dit-elle en essayant d'être un peu plus polie et sympatique qu'elle ne l'était habituellement. La jeune fille n'était pas très bavarde donc ce genre de politesse était un vrai exploit pour elle.

"Oui...mieux merci"

" Bien, voilà qui me rassure au moins"

Hatori leva la tête vers le ciel et regarda les nuages se déplacer avec une lenteur et une liberté presque enviable. Maintenant qu'il était là, en présence de Rinne, il ne savait pas trop quoi lui dire. Il ne tenait pas non plus à lui donner d'impression d'essayer de l'apprivoiser comme un animal sauvage. Mais Rinne semblait rester sur ses gardes. Elle le regardait avec une certaine méfiance qui ne passait pas inapercue

" Ne t'en fais pas. Je ne vais ni t'ausculter ni te parler de lui si c'est ce dont tu as peur..."

Hatori replia ses jambes devant lui et avec une certaine nonchalance il posa sa tête sur ses genoux. De toute évidence il était fatigé et la joues qui avait recue la gifle violente d'Akito le lancait encore quelque peu.

"C'est dommage que tu ne vois en moi qu'un ennemi. Si préférerai etre ton allié si toutefois tu m'accordais ta confiance...."

Isuzu écoutait Hatori sans rien lui répondre...Elle le trouvait étrange, d'apparence sévère et froide mais pourtant infiniment bienveillant. Elle le dévisageait alors, perplexe se demandant si ce n'était pas Akito qui lui avait demandé de venir lui parler, elle le voyait en effet comme un complice du chef de famille.

"C'est dommage que tu ne vois en moi qu'un ennemi. Si préférerai etre ton allié si toutefois tu m'accordais ta confiance...."

Finit-il par lui dire alors qu'elle était en pleine réflexion. Cette phrase la désoriantait, à l'instant elle le voyait comme l'infâme complice d'Akito et maintenant il lui parlait de confiance...Cette jeune fille naïve ne sachant plus quoi croire se leva brusquemment.

"Et comment moi je peux savoir si je peux te faire confiance ?!"

Hurla t-elle visiblement perdue. Elle se ressaisit rapidement, laissant parraître dans ses yeux la crainte qu'elle ressentait à l'idée de voir Akito se fâcher si, comme elle le pensait, était présent lui aussi pour observer le médecin.

"Moi...je ne sais pas quoi penser de toi...tu es trop proche de lui..."

"Moi...je ne sais pas quoi penser de toi...tu es trop proche de lui..."

La réponse de Rinne viens confirmer les éventuels doutes qu'Hatori pouvait encore avoir. Elle ne lui faisait aucunement confiance parce que, selon elle, il était trop proche de Akito. Si seulemen elle savait combien elle se trompait. Hatori ne faisait qu'obéir à son Dieu sans pour autant ressentir une franche sympathie pour lui.
Biensure il était au courrant de la réelle nature d'Akito et de sa santé frangile. Mais aussi, rester proche de lui c'était s'assurer du bien être des autres Maudits. Il espérait de part sa position réussir à calmer Akito afin qu'il ne déverse pas sa colère sur les autres ... Mais a plusieurs reprises il comprit que ce n'était que peine perdue.

A dire vrai, Hatori avait l'impression désagréable d'etre devenu le jouet d'Akito. Un jouet dont il se servait à la perfection.

" Etre proche... Ca signifie quoi selon toi ? Si être proche de quelqu'un c'est savoir écouter, se confier, être amis ou encore éprouver de l'affection pour cette personne alors je ne suis pas proche d'Akito ..."

Hatori ne bougea pas malgré le fait que Rinne était débout en face d'elle. Il se contenta de lever la tête pour encrer son regard dans le sien.

"Tu te trompe complétement. Pour Akito je ne suis que son... Pantin...."

"Tu te trompe complétement. Pour Akito je ne suis que son... Pantin...."

Cette révélation choqua profondément Isuzu, qui, se sentant faible, s'assit à nouveau sur son rocher. Alors depuis le début elle se trompait ? Elle méprisait Hatori à cause d'une raison qui n'était même pas concrète.

Elle se sentait tellement honteuse d'avoir agi comme cela qu'elle cachait son visage avec ses mains, ses coudes posées sur ses jambes, son visage entre ses mains. Une lueur d'espoir vint cependant à l'esprit de la jeune fille, peut être que lui savait comment rompre la malediction, peut être qu'Akito le savait, et lui pourrait lui dire.

Mais le moment n'était pas le meilleur pour lui poser ces questions. elle se contenta d'ôter son visage de ses mains et de regarder Hatori. Elle le fixa comme ça quelques instant avant de parler.

"...Désolée."

Lui dit-elle péniblement, n'ayant pas l'habitude de demander pardon à quelqu'un. Elle ne savait plus comment réagir, elle aurait eu envie de fuir sa honte en partant laissant le médecin seul mais elle ne devait pas, pour Hatsuharu.

"...Désolée."

Hatori laissa échapper un petit rire puis sourire à la jeune femme.

" Tu n'as pas à l'être. C'est une erreur que beaucoup de monde fait à mon égard et j'y suis habitué"

Hatori se tendit ses jambes devant lui et un peu nerveusement, il arracha des brindilles d'herbes qui se trouvaient à portée de main. Rinne était une écorchée vive, comme lui et comme beaucoup d'autre dans cette famille maudite. Il comprenait sa réticence à se confier à une personne douteuse comme lui. Il comprenait aussi pourquoi elle détestait tant Akito ...

Lui, contrairement à elle, n'avait pas réussi à tenir tête à son Dieu. Il lui avait dit d'effacer la mémoire de Kana et c'est ce qu'il avait fait... Il avait optempéré gentiment...

Hatori reporta son attention sur la petite fontaine de bambou qui émétait un son régulier et lénifiant. Puis sur un ton neutre, presque monocorde, il anonça

" On se ressemble un peu tous les deux... Cette malediction nous coûte énormément et on a un grand désire de la voir se lever. Mais toi, contrairement à moi, tu as le courage de te mobiliser pour faire bouger les choses. Moi je ... Je m'incline devant Akito..."

Elle l'écoutait à nouveau parler mais paraissait étonnée, il avait sourit, elle n'avait pas l'habitude de le voir sourire lui, elle avait même l'impression que c'était une chose impossible chez cet homme..sourire.

" On se ressemble un peu tous les deux... Cette malediction nous coûte énormément et on a un grand désire de la voir se lever. Mais toi, contrairement à moi, tu as le courage de te mobiliser pour faire bouger les choses. Moi je ... Je m'incline devant Akito..."

Ajouta t-il. Isuzu avait l'étrange impression que Hatori lui donnait du mérite à s'opposer à Akito, mais en réalité elle n'en avait aucun. Elle leva son regard vers Hatori qui regardait la fontaine de bambou avant de lui parler, elle prit une grande inspiration pour se donner du courage car elle allait beaucoup parler et elle n'avait pas l'habitude de faire de longues phrases.


"Moi...je n'ai aucun mérite, si il n'était pas là je ne ferais rien au contraire, je resterai dans mon coin, évitant de tout mon corp Akito mais pourtant il est là, et pour qu'il soit heureux je dois faire quelque chose, mais je suis totalement inutile...

Elle n'avait pas cité son nom parce qu'elle savait très bien qu'Hatori comprennait de qui elle parlait. Cependant, elle ne parvint pas à s'empêcher de baisser son regard, il lui manquait, mais elle ne pouvait pas le voir, elle ne voulait pas qu'Akito se fâche contre lui.

"Moi...je n'ai aucun mérite, si il n'était pas là je ne ferais rien au contraire, je resterai dans mon coin, évitant de tout mon corp Akito mais pourtant il est là, et pour qu'il soit heureux je dois faire quelque chose, mais je suis totalement inutile...

" Peu importe la raison... Tu fais tout pour le libérer et ce même au détriment de ta propre sécurité. Si ce n'est pas ca que l'on appelle l'amour alors je ne sais pas du tout ce que ca peut etre ...."

Hatori se leva et épousseta briévement son pantalon. Il s'avança près de Rin et la regarda alors que cette dernière gardait résoluement la tete baissée.

"Haru te manque ? Ici vous ne craigniez rien. Akito ne mettra pas les pieds dans cette maison et j'y veillerai personnellement. Ce serai bien que tu le revoit... Je suis certain que tu lui manques aussi Isuzu"

Hatori hésita un instant puis il tendit sa main en avant pour aider Rinne à se relever. Est ce qu'elle allait accepter ce geste ou bien allait elle le rejetter une fois encore ? Il s'en savait rien, elle était tellement imprévisible quelques fois. Cepedant, il s'esperer qu'elle révise son jugement à la hausse vis à vis de lui ...

" Peu importe la raison... Tu fais tout pour le libérer et ce même au détriment de ta propre sécurité. Si ce n'est pas ca que l'on appelle l'amour alors je ne sais pas du tout ce que ca peut etre ...."

Elle entendait Hatori se lever et s'approcher d'elle, elle n'y faisait pas attention et regardait toujours le sol. Il avait raison, elle était éperdument amoureuse de lui et c'était pour ça qu'elle souhaitait plus que tout le sauver.

"Haru te manque ? Ici vous ne craigniez rien. Akito ne mettra pas les pieds dans cette maison et j'y veillerai personnellement. Ce serai bien que tu le revoit... Je suis certain que tu lui manques aussi Isuzu"


Comment aurait-il fait pour deviner qu'elle lui manquait ? Elle regardait Hatori d'un air perplexe, Haru lui aurait-il parlé ? Quoi qu'il en soit, elle ne comprennait pas vraiment pourquoi il voulait les aider. Elle réfléchit un instant et se dit qu'il ressemblait à Hastuharu et à Tohru, toujours en train de penser aux autres avant de se soucier d'eux même.

"Je ne veux pas le faire souffrir à cause de ce que je suis..."

Avait-elle répondu sur un ton qu'elle souhaitait neutre mais pourtant un peu mélancolique. Elle était fâchée contre elle même, fâchée qu'Hatori comprenne qu'elle soit faible alors qu'elle fait tout pour montrer le contraire, fâchée qu'il devine si simplement ce qu'elle veut, était-elle si prévisible ?

Puis, elle sentit le médecin faire un geste, elle releva la tête vers Hatori et vit qu'il lui tendait la main. Elle hésita un instant, n'aimant pas ces habitudes qui était d'aider les autres. Pourtant, elle avança à son tour sa main vers lui et détourna son regard vers la gauche pour ne pas le voir, il ne voulait pas qu'il voit sa réaction et ne voulait pas voir la sienne.

Hatori sourit. Les propos de Rinne était quelque peu contradictoires selon lui. Prendre du recule vis à vis de la personne que l'on aime pour éviter de la faire souffrir ?? Mais ce recule en lui même ne fait-il pas davantage souffrir la personne aimée ??

Hatori attappa la mains que lui tendit Isuzu et il la tira fermemant pour aider la jeune femme à se remettre debout.

" Si tu veux mon avis, Hatsuharu est bien plus malheureux de se voir rejetté par toi. Tu dis ne pas vouloir le faire souffrir pour ce que tu es mais ..."

Hatori fit une pause lacha la main de Rinne

" Mais si il t'aime, c'est justement parce que tu es comme tu es ! Je suis certain qu'il n'a pas envie que tu change. Tout comme il n'a pas envie de te voir prendre la distance."

Hatori sortit son paquet de cigarettes de sa poche et il en alluma une sans prendre conscience de ne pas montrer le bon exemple à sa cadette.

" La souffrance, les épreuves, tout ca c'est fait pour etre partagé à deux. Tu ne penses pas ? "

Il porta la cigarette à ses lèves et en tira une longue boufée apaisante.

" Si tu veux mon avis, Hatsuharu est bien plus malheureux de se voir rejetté par toi. Tu dis ne pas vouloir le faire souffrir pour ce que tu es mais ..."

" Mais si il t'aime, c'est justement parce que tu es comme tu es ! Je suis certain qu'il n'a pas envie que tu change. Tout comme il n'a pas envie de te voir prendre la distance."


Lui dit Hatori après l'avoir aidé à se relever et laché sa main. Elle l'observait désormais d'un regard étonné, elle n'avait en aucun cas pensé à cela...Elle continuait à l'écouter, silencieuse et réfléchissant sur les paroles du médecin, il avait raison pour beaucoup de choses et elle tort pour beaucoup aussi...

" La souffrance, les épreuves, tout ca c'est fait pour etre partagé à deux. Tu ne penses pas ? "

"Si...j'irais lui parler..et m'excuser.

Répondit-elle en regardant ses pieds se sentant une fois de plus honteuse. Elle finit par relever la tête vers celle du médecin et lui demanda timidement.

"Euh...est ce que toi ou Akito savez quelque chose qui pourrait m'aider sur la malédiction ... ?"

" Ola ..."

Hatori s'éloigna un peu de la jeune femme et se passa une main nerveuse dans les cheveux

" Si Akito sait quelque chose, soit certaine qui ne le dirait à personne. Il tient beaucoup trop à ce lien précieux. Quant à moi ... Même si j'ai également envie de voir la malédiction s'éteindre, je ne sais malheureusement rien."

Le médecin tourna la dos à Rinne. Si seulement cette maudite malédiction pouvait se lever ca serait le remède à bien des problèmes. Qui, parmi les Douze, avait encore envie d'etre maudit ? Personne ...

" Peut etre qu'il n'y a rien à faire... Peut etre que l'on est condamné à vivre comme ca toute notre vie ou bien, comme le pense certain, elle finira par se lever toute seule."

Hatori fit volte face et se dirigea vers Rinne. Il posa son index sous le menton de la jeune femme et lui leva doucement la tête

" T'enteter à vouloir lever cette malédiction peut te mener à ta perte Isuzu. Prends soin de toi, c'est tout ce que je te demande d'accord ?"

Haru passait par là pas uniquement pour voir son maitre mais aussi pour voir se chère dulcinée Rin. Il avait entendu sa voix et la voix d'un autre homme...il crut aussi entendre le mot "malédiction..."

*Comment est-ce que les gens peuvent parler de cela? ça nous frappe tout simplement...malheureusement il n'y a pas de raison que ça change...on ne peut pas lever cette malédiction...on ne peut pas...*

Il entra alors dans la chambre et vit Hatori et Rin qui discutaient...

Il se tourna vers Rin et la regarda...

"Alors c'est là que tu te cachais..."

[je n'ai pas lu les précédants messages XD donc si j'écris un truc complétement incohérant dites-le moi XD]

[ la seule incohérence c'est que nous sommes dans le jardin et pas dans la chambre ^^ sinon ca roule Haru ]

Hatori Sôma a écrit:

[ la seule incohérence c'est que nous sommes dans le jardin et pas dans la chambre ^^ sinon ca roule Haru ]

[oh m****! XD Je voulais qe ça fasse réaliste comme si Haru venait vraiment de débarquer XD]

" Peut etre qu'il n'y a rien à faire... Peut etre que l'on est condamné à vivre comme ca toute notre vie ou bien, comme le pense certain, elle finira par se lever toute seule."

Alors que Hatori parlait à la jeune femme, le médecin leva la tête de cette dernière à l'aide de son index. Elle le laissa faire mais lorsque sa tête vu suffisament relevée pour regarder l'homme dans les yeux, elle repoussa la main d'Hatori.

" T'enteter à vouloir lever cette malédiction peut te mener à ta perte Isuzu. Prends soin de toi, c'est tout ce que je te demande d'accord ?"

Poursuivait-il sans laisser le temps à Isuzu de lui répondre.
Alors que la jeune femme s'appretait enfin à ouvrir la bouche, elle entendit une voix qui lui était trop familière. Elle se retourna brusquemment et apperçut Hatsuharu...Quelle ironie, ils en parlaient à l'instant.

"Ha...ru"

Prononça t-elle avec peine, Isuzu ne s'attendait pas à le voir aussi rapidement et était muette à cause de la surprise.

Haru serra fortement Rin dans ses bras. Cela faisait combien de temps qu'ils s'étaient pas vus? Une semaine? Un mois? Il ne fut pas étonné de la stupeur de Rin. Il se doutait qu'en le voyant elle serait étonnée. Il avait même pensait qu'elle s'enfuierait peut-être. Mais non elle resta là bouche bée.

"Rin..." dit-il finalement avec beaucoup de difficultés.

"Tu me manques énormément...n'essaies pas de faire quelque chose qui pourrait ruiner ta vie..."

Il savait qu'en disant cela elle allait s'énerver. Il le sentait...il le savait. Il en oublia même Hatori. De toute façon il a pas beaucoup de pudeur devant lui...

Le regard d'Hatori passa de Haru à Rin. Il savait que dorénavant il n'avait plus sa place ici et qui'il était préférable pour lui de laisser les deux jeunes gens entre eux. Aussi il recula d'un pas silencieusement, adressa un petit signe de la tête à Rin qui lui faisait face et il lui sourit comme pour lui donner du courage ou lui apporter son souvient.

Puis le médecin passa devant Haru qu'il salua d'un petit geste de la main avant de quitter la maison de Kazuma pour se rendre à chez Shiguré

( Vous laisse entre z'amoureux )