Malade, comme toujours ...

Le chef du clan Sôma était dans sa chambre, affublé devant la large fenêtre. Vêtu d'un kimono couleur pâle, son regard s'était vidé et lasse, Akito fixait les jardins. La chaleur l'éttoufait terriblement, indéniablement elle se sentait mal. Un terrible mal de coeur l'avait envahi et elle n'en pouvait plus de supporter ce soleil qui l'affublait de tous ces malaises. Pourquoi devait-elle supporter cela, elle, Dieu des douzes maudits ? La vision de l'étalage de verdure lui donna un haut le coeur et, mal, se leva et s'éloigna de la fenêtre avant de se diriger vers son lit. La jeune femme s'étendit, les yeux à demi-clos. Vraiment, elle supportait mal cette température extrème. L'une des domestiques entra, tendant à Akito un verre d'eau qu'elle avala à petites gorgées avant de le lançer vers le mur du fond, cassant par la même occasion ce verre de vitre. Les débris jonchaient le sol.

'' Toi ... va me chercher Hatori et fais le venir ici ! '' ,

murmura-t-elle en refermant les yeux. Seul lui, son médecin, sa chose, sa propriété exclusive, le dragon du zodiaque pourrait s'occuper de son malaise. Si seulement cette horrible chaleur pouvait s'atténuer. en entendant la porte s'ouvrir, elle leva les yeux vers son médecin.

'' Tu en as mis du temps ...Combien de fois t'ai-je dis que les tu dois te dépêcher quand je t'appel ? Cette chaleur, elle m'étouffe ... Je hais cette saison ... '' ,

déclara-t-elle en le dardant du regard ; un regard emplis de reproches.

Toujours contre la fenêtre ( enfait elle était sur son lit mais on oublit >< ), Akito vit avec joie Hatori s'approcher et celui-ci referma la dite fenêtre, plongeant dans un noirceur casiment totale la chambre du Dieu. Les maigres explications ne satisfairent point le pseudo-homme, qui était d'une humeure particulièrement massacrante. Non seulement il faisait chaud et elle se sentait mal, mais Hatori avait mis un temps fou à arriver. De plus, il y avait un siècle que les douzes n'étaient pas venue la voir et elle s'en sentait particulièrement offensée. Dire que Yuki, le rat, restait avec cette petite peste et ignoble fille, cette Tohru. Et Shigure, Akito ne voulait même pas y penser. Quand aux autres, il y avait bien sûre cette Rin qu'elle avait envoyée à l'hopital. Elle avait osé toucher à l'une de ses possessions, l'un de ses douzes ! C'était justifié ! Si bien que, coupant net Hatori dans sa proposition de rafraîchissement, Akito démarra au car de tour ;

''' Aussi vite que possible ? C'est une blague ou quoi ?! Ça t'a prit une décennie pour arriver. Qu'est-ce que tu fais de si important, hein, pour négliger ton Dieu ? ''

La voix d'Akito était méprisante, tel le sifflement d'un serpent. L'une des servantes, une nouvelle, sur le bas de la porte et ayant anticipé qu'Akito aurait besoin de rafraîchissement, s'avança vers les deux individus et offrit un verre à Akito. Cette dernière renversa violement le plateau.

'' QUI T'A DONNÉ LE DROIT D'ENTRER IÇI ? JE NE VEUX VOIR QU'HATORI, C'EST CLAIR ? VA-T-EN, IMMÉDIATEMENT ! ''

À présent debout, la servante échappa de justesse à la fureur d'Akito, car cette dernière s'adressait à présent à Hatori.

'' Si tu es arrivé si tard, c'est à cause de la servante ? C'est elle que je dois punir pour ne pas t'avoir fait venir rapidement ? Ou bien c'est toi qui QUI NE VOULAIT PAS VENIR, QUI VOULAIT ME NÉGLIGER ET ME LAISSER ! ''

La main droite d'Akito s'élança et le Dieu giffla violement Hatori. Quand au visage d'Akito, il fixait durement le dragon.

Effectivement, il était rare qu'Akito lève la main sur Hatori. Mais là, supporter tout ça, c'était trop. Hatori gardait toujours ce calme phénoménal devant les crises répêtées de la jeune femme. Encore en colère, elle ne bougea pas d'un poil lorsque la main d'Hatori se glissa sur sa joue.

'' Faire de ton mieux, ce n'est pas suffisant ! Tu vis pour moi, Hatori ! Dois-je donc te rappeller cela ? Tu n'en as pas concience ou quoi ! ''

Les yeux presques luisants, un large sourire s'afficha sur le visage d'une Akito très inquiétante. Surtout en ces circonstances et, connaissant le penchant machiavélique du Dieu, on ne pouvait que craindre le pire. Mieux vaudrait pour que celui ou celle qui serait visé par cette nouvelle idée ait un coup de chance terrible. Elle prit néanmoins l'un des verres d'eau qu'une servante fort courageuse étaient venu remettre et le but à petite gorgée, ce qui lui fit un bien fou ; malgré la chaleur, elle se sentait un peu mieux.

'' Mais cette fois si, je consens à oublier cet accident. Je veux aller au lycée où étudient Hatsuharu, Yuki et ce monstre qu'est Kyo ..., ainsi que cette petite idiote qui vit che Shigure.''

Akito fut prise d'un fou rire tout aussi inquiétant pour quelqu'un qui ne la connaissait pas.

'' Comment peut-il continuer à aller dans ce lycée en sachant ce qu'il est, ce monstre ? Il est dégoûtant ! C'est ironique, pas vrai Hatori ? Il croit vraiment qu'il réussira à devenir un membre à part entière des douzes ! ''

Vallait mieux, pour la sécurité des étudiants et plus précisément celle de Yuki, qui avait toujours du mal avec Akito, que quelque chose empêche la jeune femme de mettre ses projets à exécution.

[ Désolé si c'est maigre, j'suis pas super douée finalement pour jouer Akito >< ]

'' Vous ne devriez pas aller là bas. Il fait une chaleur étouffante dehors et vous seriez mieux dans la tiédeur de votre chambre. Je ne comprends pas pourquoi vous voulez vous rendre là-bas. Si vous souhaitez voir les "Douze" on peut très bien leur demander de vous rendre visite ici, ce qui serait moins éprouvant pour vous"

Akito resta silençieuse quelques secondes, comme si elle réfléchissait. Cependant, sa décision était prise ; elle ferait une gentille surprise aux lycéens Sôma. Ahahaha, le visage que ferait Yuki ! Un mlange de stupeur et et peur ? Ou encore prendrait-il ses jambes à son cou ? Quand à ce Kyo, il serait sûrement très étonné de voir Akito débarqué au lycée. Et Hatshuharu ? Ahahahaha ! Dire qu'il s'était laissé charmée par cette ignoble Isuzu ! Pauvre, pauvre, pauvre petit Haru. Mais Akito ne pouvait pas lui en vouloir ; le boeuf était toujours tellement stupide ! La preuve ; il s'était fait trompé par la toute petite souris. Non, décidément, c'était certain.

'' À t'entendre, Hatori, on dirait que tu ne veux pas que j'y aille. Tu oses donc me contredire ? Tu veux éviter de m'y accompagner, c'est ça ? Tu me délaisses sans cesse, Hatori ! C'est ton but premier, je le vois bien ! ''

Elle se laissa choir près de la fenêtre close, de nouveau assise sur son bord.

'' Il est vrai qu'il serait tant qu'ils laissent le monde extérieur de côté. Leur place est içi, pour toujours, près de moi. Nous sommes tous reliés par ce Lien. À jamais, pour l'éternité ... ''

Curieusement, dès qu'Hatori se fut plié à son désir, un radieux sourire orna le visage d'Akito, telle uune enfant qui a eu son bonbon au prix de maints efforts. Elle se leva et, malgré la chaleur, semblait aller beaucoup mieux. Comme quoi il n'y avait rien de mieux que de parvenir à ses fins. Surtout lorsqu'on s'appellait Akito Sôma et qu'on s'était fait répêté depuis sa tendre enfance qu'on tait un être spécial, très important.

'' Arriver en kimono au lycée, j'avoue que ce n'est pas approprié ... ''

La jeune femme disparu derrière un immense paraent et enfila rapidement une chemise blanche, un pantalon, une cravate et un veston noir. En ressortant, elle se dirigea vers Hatori, déjà prête à partir faire une agréable surprise aux lycéens de Kaibara. Elle s'imaginait déjà la crainte qu'elle inspirerait dans les yeux de son joujou, Yuki.

'' Hatori ! Allons-y ! Yuki sera trèèèèès heureux de me voir, hihihi ! Pauvre petit Yuki, il est si faible ... heureusement que je suis là pour lui ! Hihihi ! Que seriez-vous, vous les Douzes, sans moi ? Sans moi, vous n'existeriez pas. Nous sommes liés ; je les aime tous beaucoup. Tous, tous ! ''

Habillée ainsi, Akito ressemblait réellement à un homme. N'importe qui se serait mépris à son sujet. Et n'importe qui aurait compris en la voyant qu'il vallait mieux ne jamais la contredire sans risquer sa froudroyante colère.

[ Et si la voiture d'Hatori était en panne ? Ça sauverait les lycéens XD Ou encore on rejoint Tohru et Arisa, perso les deux choix me conviennent ^^ ]

Akito, heureuse, se dirigea d'un pas calme vers la voiture, d'un pas digne. Ben qu'elle eut un caractère instable, elle inspirait le respect aux domestiques des Sôma. Autant avouer que lorsqu'on voyait tout ce qu'elle avait fait, improbable qu'une rebellion lui tombe dessus !

'' Tu sais Hatori, cette Tohru est vraiment très bête ! Et très laide en plus. Je la déteste, vraiment ! Elle va dans ce lycée en plus ! ''

Elle se rendit, accompagné d'Hatori, jusqu'à la voiture de elui-ci et s'y installa du côté passager. Effectivement, il faisait une chaleur pire qu'éttoufante.

[ Je pense que je vais y aller, j'ai une migraine qui persiste T_T
À demain ^^ ]